La recherche

Même si une bonne partie des activités de l’ÉSAD est orientée vers la formation de professionnels de l’aménagement du territoire et du développement régional, l’école n’en a pas moins une très solide tradition en recherche, particulièrement orientée vers la formation de chercheurs de haut calibre à la maîtrise avec mémoire ou à la thèse de doctorat. L’ÉSAD accueille aussi sur une base régulière des chercheurs postdoctoraux en provenance de nombreux pays qui viennent y peaufiner leur formation de chercheurs. Compte tenu de la nature même de la mission de l’ÉSAD, la recherche qui s’y fait a forcément une nature appliquée, mais plusieurs professeurs font aussi des travaux de nature théorique ou plus fondamentale.

Les principaux axes de recherche qui sont développés à l’ÉSAD touchent l’aide à la décision territoriale, les changements climatiques et leurs répercussions sur les écosystèmes naturels et urbains, le développement économique local et régional, les espèces végétales envahissantes, l’évaluation résidentielle, la gestion de l’eau potable, la gouvernance territoriale, la mobilité en milieu urbain, le patrimoine, la restauration d’écosystèmes et l’urbanisme. L’ÉSAD héberge deux chaires, soit la Chaire de recherche industrielle CRSNG – Gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable (titulaire: Manuel Rodriguez) et la Chaire de leadership en enseignement en développement régional et économique (titulaire: Jean Dubé). Par ailleurs, un des professeurs de l’ÉSAD (Claude Lavoie) est également le coordonnateur du Groupe de recherche PHRAGMITES sur le roseau envahisseur, groupe multi-universitaire qui a récolté à ce jour 1,7 millions de dollars pour étudier cette plante nuisible (le plus gros projet du genre au Canada). Alexandre Lebel a pour sa part réalisé plusieurs études d’impacts en santé (EIS) au sein de l’équipe PIRAMIDES, Partenariat Interdisciplinaire de Recherche-action en AMénagement et en aIde à la Décision pour l’Équité Sociale. La majorité des professeurs de l’ÉSAD sont membres du Centre de recherche en aménagement et développement. L’actuelle directrice du CRAD, Geneviève Cloutier, est d’ailleurs professeure à l’ÉSAD. En plus du CRAD, les chercheurs de l’ÉSAD participent aussi au développement et aux activités de recherche de plusieurs centres et instituts universitaires. Ils s’impliquent notamment dans le Centre d’études nordiques (CEN), le Centre de recherche en géomatique (CRG), le Centre de la science de la biodiversité du Québec (CSBQ) et enfin l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (IHQEDS).

L’essentiel des fonds qui sont recueillis par les professeurs de l’ÉSAD pour leurs travaux de recherche proviennent d’organismes subventionnaires internationaux, nationaux et provinciaux. À titre d’exemple, du début de l’année 2010 à la fin de l’année 2014, les professeurs de l’ÉSAD actifs en recherche (six ou sept selon les années) ont recueilli pour leurs travaux, seuls ou en équipe, pas moins de 3 176 000 $ en subventions ou contrats. Cela permet non seulement aux professeurs d’entreprendre des travaux d’envergure, mais aussi d’offrir aux étudiants-chercheurs un solide support logistique et financier, notamment sous la forme de bourses d’étude ou d’aide pour stages à l’étranger.

La grande majorité des travaux des chercheurs sont publiés sous la forme d’articles scientifiques avec comité de lecture dans des revues internationales prestigieuses. On trouvera la liste de ces articles (pour téléchargement) dans le site internet du CRAD ou celui des chaires ou groupes de recherche sous la responsabilité des différents professeurs de l’ÉSAD. Les professeurs et leurs étudiants sont aussi très fréquemment invités dans des congrès internationaux pour y présenter leurs travaux et sont sollicités à de multiples reprises pour siéger sur des comités conseils en matière d’aménagement du territoire. En somme, un étudiant ou un chercheur postdoctoral motivé dont les intérêts en recherche coïncident avec ceux des professeurs trouvera à l’ÉSAD un lieu de choix pour y entreprendre ou parfaire sa formation de chercheur.