Sur la route de Marc-André Demers en Belgique

Article paru sur le site Web de l’Association des diplômés de l’Université Laval

Marc-André Demers (Économie et politique 2010, Aménagement du territoire et développement régional 2013) a su placer ses pions, se positionner dans l’échiquier professionnel, pendant sa formation. De sorte que, l’attente entre l’obtention de son deuxième diplôme universitaire et son incursion sur le marché du travail fut brève, très brève. « Le dernier jour de mes études, mon téléphone a sonné », se rappelle-t-il. « Le directeur de l’organisme de bassin versant (OBV) CAPSA*, où j’avais fait mon stage, m’a annoncé qu’il souhaitait me voir joindre l’équipe. Un tour de Gaspésie et deux semaines plus tard, je débutais en tant que chargé de projet ». Les fonctions du jeune professionnel évolueront rapidement au sein de l’organisation puisque, quelques mois plus tard, il sera nommé coordonnateur à la gestion intégrée de l’eau par bassin versant. L’une des tâches dans laquelle il s’investira principalement est l’animation du comité « rivière » de Saint-Raymond, un comité regroupant des citoyens et des intervenants autour de la problématique des inondations.

Après deux ans au service de l’organisme, le jeune diplômé a des fourmis dans les jambes. Il décide alors de prendre un congé sans solde pour s’installer dans un autre pays, celui de sa conjointe, la Belgique. Afin de bien planifier son départ, il prend contact avec Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) pour leur proposer un projet de développement basé sur un séjour de recherche portant sur les risques d’inondations. Le projet aussitôt accepté par LOJIQ, il aura à réaliser des entrevues dans plusieurs coins de la Belgique sur la problématique soulevée et deviendra, dans un même élan, collaborateur spécial pour le journal local de Saint-Raymond. « De façon concrète, mon projet de chroniques consiste en la compilation des informations obtenues lors des entrevues réalisées dans le cadre de mon projet avec LOJIQ, leur analyse et leur interprétation. À cela, il faut ajouter différentes lectures, notamment au sujet du journalisme, de la société du risque et de la démocratie écologique, et la participation à différents évènements », résume-t-il.