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26 mai 2016
Article paru dans LeFil le 19 mai par Yvon Larose
La nouvelle chaire de leadership en enseignement en développement régional et économique analysera les grandes disparités du territoire québécois
Le programme de Chaires de leadership en enseignement (CLE) de l’Université compte un acteur de plus. Le jeudi 19 mai, au quatrième étage de la Bibliothèque, le recteur Denis Brière a procédé au lancement officiel de la CLE en développement régional et économique. Pour ses cinq premières années d’existence, cette chaire pourra compter sur un financement de 265 000$ du Mouvement Desjardins et sur un appui de la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design. Un poste de professeur a été créé à la Faculté. Au terme des cinq ans, l’Université financera entièrement ce poste. Quant au mandat de la Chaire, il consistera à mieux comprendre le développement des régions non métropolitaines du Québec, leurs disparités comme leurs écarts de niveau de vie, afin de rendre plus efficaces les interventions des planificateurs et développeurs régionaux.
«Cet enseignement novateur, a déclaré le recteur, aspire à orienter les politiques futures en matière de développement régional et d’aménagement du territoire en mettant à la disposition des décideurs publics de nouveaux éléments représentatifs de la situation économique des régions du Québec.»
Le titulaire de la Chaire était sur place. Il s’agit du professeur Jean Dubé, de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ESAD). Selon lui, les travaux de la Chaire permettront de libérer les régions non métropolitaines du Québec du carcan de l’homogénéité. «Le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay, ce n’est pas la même chose, soutient-il. Il y a beaucoup de différences, non seulement entre les deux régions, mais également à l’intérieur de celles-ci. Des régions comme la Beauce et la Côte-Nord ont des logiques de développement économique totalement différentes.»
Selon lui, la Chaire étudiera plus finement la structure économique des régions ainsi que leurs conditions de développement, pour ensuite faire des liens entre elles afin de voir s’il y a des ressemblances ou des différences. «Nos travaux, dit-il, feront la preuve que les régions se développent à des rythmes différents et qu’il ne faut donc pas les englober dans un seul amalgame. Un portrait plus fin et global d’une région donnée, qui tient compte des particularités locales, devrait permettre de mieux orienter les interventions.»
Lire l’article complet : Mieux comprendre pour mieux intervenir