17 octobre 2024
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18 mai 2018
Article paru dans le Fil le 10 mai 2018 par Yvon Larose
Victoriaville doit son succès en développement durable à l’éducation des jeunes, à l’implication citoyenne, à l’entraide et au leadership municipal
Cette année, 25 étudiantes et étudiants, tous finissants de la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional, ont mené sept projets de recherche sur la ville de Victoriaville et ses environs dans le cadre de l’Essai-laboratoire en aménagement et développement. Le 4 mai, au pavillon Ferdinand-Vandry, ils ont présenté les faits saillants de leurs travaux menés durant les sessions d’automne et d’hiver. Dans l’un de ces projets, les étudiants Vincent Dricot, Lounès Félicin et Dominique Gagnon, supervisés par la professeure Geneviève Cloutier, ont exploré la dimension «verte» de ce chef-lieu de la MRC d’Arthabaska. Cette ville est reconnue comme le «berceau du développement durable» au Québec grâce aux nombreux efforts effectués dans le domaine du recyclage et de l’environnement, et ce, depuis les années 1970.
Les étudiants ont analysé des documents et des sites officiels, ils ont fait des entretiens semi-dirigés auprès de répondants-clés et ils ont assisté à des ateliers de discussion.
«Lorsqu’on pense au développement durable, on pense aux grandes villes, explique Lounès Félicin. Le développement durable dans une petite ville de 46 000 habitants comme Victoriaville peut paraître difficile à mettre en œuvre. Pourtant, depuis une trentaine d’années, les autorités essaient et réussissent à vendre cette image d’une ville de développement durable, avec plein d’activités de récupération et de recyclage.»
Victoriaville est réputée pour sa qualité de vie, pour son côté novateur et technologique ainsi que pour la proximité qu’entretiennent les acteurs de la vie municipale avec les citoyens au moyen de démarches participatives. Dans cette ville, la dynamique locale en matière de développement durable s’appuie sur un tissu social «tissé serré».
«Les jeunes s’initient au développement durable dès l’école primaire, indique Lounès Félicin. Ils apprennent des concepts tels que le compostage, le respect de l’environnement et le recyclage. Parce qu’elle est tissée serré, la population a fait le choix de la cohésion sociale, du consensus. Les leaders locaux, eux, jouent le rôle de rassembleurs, de porte-paroles du développement durable, en particulier le maire.»
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Lire l’article complet : La ville verte de l’Arthabaska