Présentation de l’essai-projet de Myriam Michel: L’émergence d’initiatives locales de développement régional dans la province de Québec: recherche de patrons spatiaux et de caractéristiques territoriales clés

Salle de consultation des cartes, BNF-4229

Myriam Michel a réalisé une recherche sur le thème « L’émergence d’initiatives locales de développement régional dans la province de Québec: recherche de patrons spatiaux et de caractéristiques territoriales clés. » Ses travaux se sont déroulés sous la direction de M. Jean Dubé, professeur à l’ÉSAD. La présentation de ses résultats aura lieu le mercredi 28 novembre à treize heures (13h) à la salle de consultation des cartes de la Bibliothèque. La salle est située au local BNF-4229 du pavillon Jean-Charles-Bonenfant.

Cette présentation, qui s’inscrit dans le cadre du colloque étudiant de l’ÉSAD, est ouverte au public.

Résumé de la présentation :

Les déterminants du développement économique pointent habituellement en faveur des grandes villes et agglomérations. En conséquence, encore peu de déterminants pour le succès des plus petites communautés ont ressurgi à une telle échelle. Malgré que les écrits soulignent l’importance des facteurs endogènes du développement et la différenciation basée sur les particularités du territoire, peu d’études statistiques ont réussi à montrer ces possibles liens. Les initiatives de développement endogène à l’étude englobent des entreprises appartenant à l’économie sociale et solidaire ainsi que des projets à but lucratif. Ces types d’entreprises sont souvent citées comme permettant de palier les caractéristiques du marché afin de combler les besoins de développement. Cet essai propose une analyse quantitative permettant de vérifier s’il existe une relation entre la présence d’initiatives locales de développement et les caractéristiques spatiales et socioéconomiques des municipalités québécoises. L’hypothèse de travail est que les caractéristiques socioéconomiques généralement associées à l’entrepreneuriat seront également associées à une plus grande probabilité d’observer des initiatives locales de développement, spécialement lorsqu’elles sont observées en concomitance avec de la précarité matérielle. Deux modèles sont estimés : i) un premier basé sur la régression logistique; et ii) un second basé sur la régression binomiale négative. Dans les deux cas, les données ne témoignent pas de concentration spatiale associée au développement local. Cependant, les estimations suggèrent qu’il existe une relation statistique significative positive entre la présence d’initiative locale, le niveau d’éducation, les besoins sociaux et les caractéristiques démographies. Le facteur ayant la plus forte influence sur la présence de projets de développement est le taux de diplômés universitaires.

Le pavillon Jean-Charles-Bonenfant (BNF) est situé au 2345, allée des Bibliothèques Lien externe.

Pour de plus amples informations, contactez Willem Fortin à willem.fortin@esad.ulaval.ca.